18 Septembre 2018
Photo Exhibition – « ALÂTHAR, seul(e) après Daesh »
Remarks by Mr. Michael Møller
United Nations Under-Secretary-General
Director-General of the United Nations Office at Geneva
Photo Exhibition – « ALÂTHAR, seul(e) après Daesh »
Tuesday, 18 Septembre 2018, 12:30
Excellences,
Mesdames et Messieurs :
Je suis ravi d’être avec vous aujourd’hui à l’occasion de l’inauguration de l’exposition ALÂTHAR, seul(e) après Daesh.
Tout d’abord, je souhiate adresser mes plus sincères remerciements au Bureau de liaison de l’UNESCO auprès de l’Office des Nations Unies à Genève. Je tiens à remercier Lara Scarlett Gervais pour avoir fait découvrir son travail photographique Inédit.
A photograph is the biography of a moment. By photographing something, we try to preserve and enshrine it, because we know that over time it might be lost to us. The incredible images we are seeing today to that as well. But they also do much more. For not only do they show the senseless destruction of historical treasures by Daesh, they also depict the courageous efforts of everyday Syrians and Iraqis who refuse to see their past pillaged, their heritage forgotten, and their future denied.
These photographs are testament to the bravery of men and women who show us that neither bombs nor jackhammers can ever erase the great culture of the Mesopotamian civilization from the memory of the world.
Yet we mustn’t forget that while Daesh has been defeated in most places, the fighting continues, with all the terrible cost to human life and civilian suffering this entails.
As we speak, we fear a humanitarian nightmare in Syria’s Idlib province, the last so-called “de-escalation zone” in which close to one million children have sought refuge, with nowhere else to go.
As our Secretary-General has said many times, there is no military solution to the conflict. The solution must be political. This political solution is what the Genova process is all about. The stakes could not be higher.
La protection du patrimoine joue un rôle essentiel à cet égard. Car le patrimoine, dans sa diversité, est une source de richesse collective et incite au dialogue. Sa destruction représente une menace pour la paix. Et sa reconstruction constitue un facteur de rapprochement, de tolérance, de liberté et de respect.
Afin de conclure, je veux saluer ici le rôle essentiel de l’UNESCO dans la protection du patrimoine et la promotion de la diversité culturelle comme instrument de paix, comme conscience morale de l’humanité, pour rappeler que la culture relie les hommes et les femmes à leur histoire, à leur territoire, et tisse la trame de leurs destins communs.
Pour les Nations Unies, la question de la protection du patrimoine culturel, parce qu’elle touche à l’essentiel, parce qu’elle revêt une dimension existentielle, est, et restera, une priorité de tout premier plan.
Je vous remercie toutes et tous pour être venus voir cette exposition et vous souhaite un excellent après-midi.
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